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you want it darker (ft. Zagreus)

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Sylvanas Coursevent
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Sylvanas Coursevent


Pronom irl : elle
Pièces d'or : 0
Messages : 50
Univers : World of Warcraft (fin de Battle for Azeroth)
Avatar : Cinderys (cosplay)
Statut civil : célibataire
Métier : reine d'Edom
Monde de résidence : Gwendalavir
J'ai traversé le Léthé depuis : deux ans
Niveau & vitesse de rp : entre 200 et 1 000 mots (rarement plus), team escargot

   

-Qu'est-ce qu'il se passe encore ? demande-t-elle en fronçant les sourcils.
-Un nouvel arrivant, ma Dame, qui prétend être souverain de ce lieu.

Maintenant elle est intriguée mais pas moins dérangée par l'idée que quelqu'un vienne réclamer Edom. Ce territoire est le sien parce qu'elle l'a pris et a décidé de ne pas le lâcher ; de toute façon, elle ne peut que régner dans ce genre d'endroit où la mort règne. Les vivants l'ont rejetée il y a bien longtemps, quand elle avait encore l'espoir de pouvoir renouer avec son ancienne vie. Quand elle voulait retourner à Lune d'Argent, à la Flèche de Coursevent, revoir ses sœurs et ceux qui ont été ses amis. Elle a d'abord tenté de prendre contact avec l'Alliance, avec les humains, avant de se tourner vers la Horde. Mais ils ont tué ses messagers. Et Lune d'Argent aura toujours une rancune pour le cri qu'elle a poussé, contre son gré, qui a tué tant d'innocents. La suite de ses actions, une fois reine, ne vont pas en sa faveur non plus, mais elle assume ce qu'elle a fait. Ce que personne d'autre qu'elle n'aurait eu le courage de faire. De plus, il n'est pas négligeable que Edom se trouve en-dessous de Hurlevent, que la partie émergée commence à causer des problèmes à la surface et vienne déranger le petit lion. Avec un peu de chance, il voudra entendre ses arguments. Il comprendra enfin que la vie et la mort ne sont que des pièges, que son père qui était un grand guerrier se retrouve peut-être à souffrir le martyr alors qu'il ne mérite pas ça. Enfin... Aux yeux de Sylvanas, il le mérite. Il était un guerrier, mais pas très réfléchi quant au travail de roi. Mais si elle peut le convaincre avec cet argument, même si elle n'en croit pas un mot, elle le lui dira.

D'un geste de la tête, elle indique au soldat de l'emmener jusqu'à ce fameux prétendant. Son arc ainsi que son carquois rempli dans son dos, le cliquetis de son armure métallique se fait entendre dans Fossoyeuse puis à la surface de sa cité. A l'horizon, rien d'inhabituel : des démons et des morts. Des âmes damnées. Des personnes qui préfèrent crever ici qu'ailleurs. Qui refusent d'avoir été envoyé dans un nouvel univers. Quelques mètres plus loin, une nouvelle silhouette se dessine et rien qu'à la façon dont il se tient, elle peut savoir que c'est lui, le nouvel arrivant. Un soupir sort d'entre ses lèvres. Elle va donc devoir user de diplomatie en premier lieu ; pas tellement la solution favorite de Sylvanas ces derniers temps. Elle intime au Réprouvé de prendre congé et se plante à quelques pas du prétendant, l'analyse un peu mieux. Il a l'air en vie, ses cheveux sont en bataille et ses yeux ne sont pas de la même couleur, néanmoins il respire quelque chose qu'elle aurait pu apprécier. Avant. Mais là, il ne fait que contrarier ses plans.

-Qui ose prétendre régner sur ce territoire qui est le mien ? Vous ne manquez pas de culot, par contre je crains que vous manquiez de réflexion, dit-elle avec son habituel ton froid et pourtant mélodieux, le cadeau d'Arthas le jour où il l'a fait devenir une banshee.
Zagreus

Zagreus


Pronom irl : Elle
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Univers : Hades
Avatar : Matthew Daddario
J'ai traversé le Léthé depuis : Peu

   


Uhm. Chelou l’ambiance. L’ambiance était « chelou » depuis qu’il était parti à la recherche du royaume de son père : un malade avec un œil rouge et noir qui déambulait à travers tous les mondes en gueulant « BONJOUR, JE CHERCHE LES ENFERS » tendait à attirer l’attention.
Il y était enfin, après s’être perdu vingt milles fois, et contre les recommandations des gardes de Hurlevent qui s’étaient évertués à le dissuader de… rentrer chez lui, finalement. Le narrateur ne voulait pas l’y renvoyer, il s’en chargerait tout seul. Peut-être y retrouverait-il Megaera, Thanatos ? Ses mères ? Son père, il s’en fichait, de lui. Certes, ils avaient réglé leurs différents, mais le Styx n’avait toujours pas coulé sous les ponts et son père le traitait toujours comme un moins que rien donc au bout d’un moment, son père ou pas son père, ça lui en touchait une sans faire bouger l’autre (sans mauvaise blague incestueuse, on ne sait jamais avec les dieux).

« Où est mon chien ? », s’offusqua-t-il à voix haute en constatant l’absence de Cerbère à… l’entrée des Enfers.

Ça, l’entrée des Enfers ? Quelle arnaque ! Où étaient les imposantes portes qui s’ouvraient sur un monde de richesse insoupçonnées ? Où était son monde de richesses insoupçonnées, déjà ? Eh bien… d’accord. Vu le bordel, pire que dans le poulet, Zagreus savait au moins que ce n’était pas ici qu’il trouverait Nyx. La Nuit aimait le calme et l’ordre, que les choses tournent rond sur leur axe selon un plan précis. Le grand équilibre du monde, un truc dans le genre. Plutôt ironique venant d’une divinité dont le daron s’appelait Chaos, mais Zagreus aimait l’ironie, et sa mère adoptive.

« Votre chien ? »

Un type sorti de nulle part, un peu trop vivant pour paraître à sa place au milieu des âmes que Zagreus côtoyait habituellement, l’interrompit dans ses pensées et lui arracha un hurlement.

« Mon chien. Cerbère. Il doit garder l’entrée pour que personne n’entre ou ne sorte. On dirait un tremplin vers la surface, ça devrait pas. »

Devant l’air perdu du type, il secoua la tête et s’expliqua.

« Les Enfers, on est bien dans les Enfers ? Oui. Ou peu importe comme vous appelez ça. Je suis Zagreus, fils d’Hadès, dieu des morts et roi des Enfers. Je rentre juste chez moi, inutile de faire attention à moi. »

Même si Zagreus n’était pas un pingouin très glissant, l’air de merlan frit en face de lui confirma ce qu’il pensait : ce n’était pas demain la veille (cette expression n’avait aucun sens) qu’il retrouverait son chez lui.
Cependant, le non-mort fit un grand effort de diplomatie en le conviant à le suivre. Aïe aïe aïe. Régner sur les Enfers n’était pas un job qui laissait place à beaucoup de compréhension et de compassion. Si cette diplomatie de façade le conduisait devant qui devait gérer ce bordel d’Underworld, il finirait probablement avec la tête au bout d’une pique. Il avait regardé assez de films et de séries pour envisager qu’éliminer la concurrence potentielle était quelque chose de fréquent. Cruel, barbare, mais fréquent.
Il y allait pourtant joyeusement, car il ne pouvait pas mourir. Déjà parce qu’il n’était pas encore mort depuis son réveil précédent. Il pouvait donc mourir deux fois dans les négociations de… rien du tout en fait, Zagreus n’était pas là pour revendiquer le trône, il n’en avait jamais voulu. Pas son genre d’aller assassiner son père pour sa place.

« Madame. »

Il s’inclina poliment devant la non-morte menaçante qui venait d’arriver et qui le regardait comme un petit scarabée à écraser.

« Je crains qu’il ne s’agisse d’une terrible méprise. Les Enfers sont un bordel sans nom, si vous voulez vous emmerder à régner dessus, libre à vous, je ne vais pas contester ça. Je ne cherche que mes proches – méfiez-vous peut-être de mon père, si vous le croisez. Ah et euh… La paix, je cherche la paix aussi. Parce qu’ils ont l’air assez inquiets de vos plans en haut, et les Enfers n’ont pas vocation à entrer en guerre. Plutôt quelque chose du genre la dernière demeure des morts ou quelque chose comme ça. »

Quel négociateur en carton-pâte ne faisait-il pas.
Sylvanas Coursevent
Admin

Sylvanas Coursevent


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Elle n'a pu se résoudre à rendre Edom meilleur, depuis son arrivée. Déjà à l'époque, elle aurait pu faire de Fossoyeuse une ville plus fabuleuse que juste une ville dans des sous-terrains, dans des égouts. Mais y a-t-il une meilleure odeur pour cacher celle de la mort ? Les Réprouvés ne peuvent avoir de meilleur enveloppe charnelle. La sienne est juste en meilleur état car Arthas avait conservé son corps, et qu'une val'kyr s'est sacrifiée pour pouvoir la ressusciter dans un état correct, qui lui permettrait de pouvoir être plus facilement incluse que les autres Réprouvés. Mais cela n'a jamais eu l'effet escompté. Ils ne l'ont pas acceptée parce qu'elle semble vivante, loin de là, ils ne voient qu'une morte, mais elle a été acceptée parce qu'elle est Sylvanas Coursevent. Parce qu'elle a la diplomatie de son père et la bravoure de sa mère. Parce qu'elle a combattu jusqu'à la fin, même si personne ne lui accorde ça, ne prend qu'en considération ce qu'elle a fait contre son peuple. Aujourd'hui, qu'est-ce qui lui reste des caractéristiques des Coursevent ? Pas grand chose. Elle a préféré se renfermer dans sa haine et son envie de destruction et très vite, Fossoyeuse a pris cette apparence aussi, sans que les Réprouvés ne puissent vraiment protester contre. Quand on octroie la vie, c'est si facile de la reprendre. Un mot, un ordre, une flèche, une dague, une épée. Il serait tout aussi facile de tuer ce visiteur malvenu, qu'elle n'a pas envie d'écouter plus que nécessaire. Mais il reste un peu de self control à Sylvanas, et il y a toujours quelque chose qui la retient. Un bout de son passé, encore quelque part ; quelque part trop loin pour vraiment le voir, mais elle le sent. Peut-être que sous tout ça, il lui reste la gentillesse de Lirath, son tendre frère ?

L'homme en face d'elle n'a rien à voir ni avec son jeune frère, ni avec le petit lion, ni d'aucune autre personne qu'elle ait pu rencontrer. L'ancienne elfe ne prend pas réellement ça d'un bon angle. Au moins avec les gens qu'on peut comparer à d'autres, on peut aisément comprendre leur fonctionnement. Mais quand on a un simple d'esprit face à soi... c'est un tout autre combat. Rien qu'au début de son discours, elle a déjà fortement envie de soupirer et tourner les talons, puis dire aux gardes de l'emmener hors de sa vue, peu importe le moyen utilisé. Mais il faut user d'un peu de diplomatie avant. Bien qu'on dirait que ça ne soit pas le fort de l'interlocuteur, qui fait arquer un sourcil à la morte quand il parle de paix. Elle ne peut même pas s'empêcher de pouffer de rire à cette notion.

-La paix ? Ce n'est qu'un délai pour préparer une nouvelle guerre, dit-elle en haussant les épaules ; elle a mené trop de combats, ne croit pas que la paix existe, même de son vivant elle en était persuadée. Cependant, vous pouvez chercher vos proches dans tout Edom si cela vous réconforte. Les Réprouvés vous laisseront libres, mais les autres créatures ne sont pas sous ma responsabilité. Quant au reste, je vous prierai de rester hors de mes affaires, et peut-être vous laisserais-je en paix, qu'elle accentue avec un sourire en coin.

Sylvanas ne prend pas la peine de bouger, mais inspecte un peu mieux l'inconnu qui se dresse face à elle. Elle doit bien avouer qu'il a un air singulier, et le fait qu'il mentionne ce lieu comme les Enfers et pas Edom, révèle qu'il est familier avec un autre concept de ce lieu. Et son père ─ qui peut-il bien être ? Elle aura besoin de creuser ça et si nécessaire, éliminera ce nouvel élément.

-Peu importe ce que vous saviez sur ce lieu dans votre monde, il n'a pas la même signification ici. De quel droit prétendez-vous savoir ce qu'il doit être d'Edom ? qu'elle demande, ou plutôt ordonne, son ton ne donne que très peu de possibilité de refuser de répondre à sa question.
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