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Welcome to Storybrooke (Max)

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On lui a appris comment fonctionne la machine à voyager dans les mondes. Bae n’en démord pas, c’est de la MAGIE. Par conséquence, il DETESTE cette machine. Et il est persuadé qu’un jour, ils paieront le prix fort pour s’amuser à voyager ainsi, la magie a toujours un prix. Pourtant, ça lui a permi d’en savoir plus sur les différents mondes et leur géographie. Rien qu’au banquet, il a appris que Fairytales se trouve dans les terres brûlées. L’endroit d’où il est originaire. Ses terres natales. L’apprendre l’avait beaucoup secoué. Il n’aurait jamais pensé qu’il aurait l’occasion d’y remettre un jour les pieds. Cela l’a ramené à un passé lointain qu’il avait fait en sorte d’oublier. C’est lui qui avait voulu quitter Fairytales pour un monde sans magie. Pour que son père cesse d’être ainsi corrompu et qu’ils aient enfin un avenir meilleur. Mais voilà, son père a lâché sa main et l’a laissé tomber dans le portail. C’est la magie qu’il a choisi, pas lui. Non, il ne retournera pas là bas.

Il a aussi appris qu’il y a un autre lieu où il pourrait avoir sa place. Storybrooke. Une ville crée par la méchante reine lors d’une malédiction à Fairytales. La magie y est toujours présente mais les lois sont plus formelles que celles de FT. Il ne sait pas si ça lui conviendrait, mais …. C’est son chez lui d’une certaine manière. C’est là que vivent les personnages de contes, qui pour Bae sont une réalité. Il n’a jamais osé parler de ses origines à Max. Blanche Neige, la belle et la bête, etc … Pour elles ce sont des choses fictives, des livres … Il ne voudrait pas qu’elle le considère comme l’incarnation d’un bouquin, quelqu’un qui ne soit pas réel. Au fond, il sait que Max ne serait pas du genre à penser ainsi et peut-être même qu’elle le bafferait pour y avoir songé. Mais il a vraiment du mal à savoir où il en est de tout ça.

Trop tôt pour Fairytales, Bae a décidé de reprendre le Bifrost pour retourner à Harlan, non pas pour retrouver Max mais pour se rendre à Storybrooke. Le skateboard cassé de Max, dans les bras, il est figé devant la pancarte “Welcome to Storybrooke”. Il soupire et s’apprête à faire demi tour, mais en se retournant, il tombe en plein sur Max.

Bae pousse un cri, recule d’un pas et tombe sur les fesses, le stake toujours dans les bras.

“Max ???? Mais comment ? Qu’est-ce que tu fais là ? Aaaah je … Je peux tout t’expliquer …. Je suis tombé et la roue s’est cassée !” Il hésite un instant à partir en courant, mais il n’en trouve pas la force. Le choc passé, il sourit tristement.

“Je ne pensais pas que tu me trouverais ici …. Ici. C’est ….”

Chez lui, si on peut dire ça comme ça. Une partie de chez lui, mais il n’y ai jamais mis les pieds. C’est une des reines de son monde qui a créé ce lieu.

Tu sais ? La méchante reine dans Blanche Neige ? Non, il ne se voit vraiment pas lui dire ça. Mais si elle vient avec lui ici alors …. Alors elle saura des choses que Bae se refuse à lui dire. C’est trop compliqué.

Il se redresse et lui tend son skateboard.

“Tu devrais récupérer ça … Et rentrer. Je dois juste vérifier certaines choses là bas.”

Vérifier quoi au juste ? Qu’est-ce qu’il attend de Storybrooke ? Y trouver son père ? Il l’envie ou le redoute ? Est-ce qu’il est ici à Storybrooke ? Ou quelque part à Fairytales ? Ou qui d’autres ? Hook ? Pire, Peter Pan ? Penser à l’enfant qui ne grandit jamais lui donne une sérieuse envie de vomir.

Il voudrait partir en courant, s’enfuir à l’intérieur de Storybrooke pour ne pas que Max puisse le suivre et voir ce qu’il se cache à l’intérieur. Mais non, il est incapable de faire un pas de plus. La vérité c’est qu’il a bien trop peur de savoir ce qu’il pourrait trouver. Oui, Baelfire est effrayé.

Maxine Mayfield
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Maxine Mayfield


Pronom irl : elle
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Univers : Stranger Things (fin saison 4)
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Statut civil : BAELFIRE ?!
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La sensation revient chaque nuit. L'impression que ses os sont broyés, qu'elle souffre le martyr. A chaque fois qu'elle se pense tranquille, ça revient. Et quand ce n'est pas la douleur physique, alors, elle revoit Billy qui l'accuse de sa mort, qui lui rappelle qu'elle aussi a été horrible. Qu'il n'était pas le seul coupable de la situation familiale. Ça lui arrive de revoir Vecna aussi, de le sentir... mais il n'est pas là et il n'y a aucune trace de lui. Pourtant, elle n'arrive pas à dormir tranquillement. Elle n'arrive pas à dormir tout court. Ce n'est pas faute d'essayer, elle aimerait dormir. Presque un an qu'elle est ici et rien ne s'est apaisé ─ en même temps, elle a juste prétendu que rien ne s'est passé. Si elle ignore que ça a existé, ça devrait cesser de la tourmenter, non ? Elle aurait aimé que ça fonctionne ainsi. Mais elle ne fait que prétendre que tout s'est bien passé dans le meilleur des mondes, qu'elle n'est pas morte. Mais elle garde bien de le dire, même à Baelfire. Elle lui a raconté la mort de son frère, le fait que Hawkins est un lieu vraiment horrible où habiter, qu'il y a eu Vecna mais... mais elle dit toujours qu'ils ont réussi à s'en sortir. Elle ne sait pas si c'est vrai ─ ne le saura certainement jamais.

Le déni, pour la première fois, est un bon endroit pour Max. Elle est constamment à cran, alors autant dire que du moment où elle a constaté que Bae n'est plus là et qu'après avoir interrogé la moitié du quartier, en étant franchement agressive, elle n'a pas hésité une seule seconde à se rendre au Bifrost pour aller vers Harlan. Déjà, il a pris un de ses skateboards et elle lui a clairement dit qu'il s'appelait retour, mais en plus, il est parti sans la prévenir, comme un voleur. En plus d'être en colère, elle est vexée d'avoir été mise de côté. Elle est MadMa, elle accepte de prendre des risques, elle accepte de se battre peu importe les circonstances et peu importe le prix. Et ce con... AAAAH, elle va lui faire la peau ! C'est la seule pensée qui passe en travers son esprit durant sa marche jusqu'à Storybrooke. Il est si facile de soutirer des informations aux gens quand on sait comment les menacer. Armer de son second skate ─ elle aussi, elle en a déjà cassé, elle a donc appris à avoir un de rechange ─, la rousse surprend son... petit-ami ? Elle imagine ? Bref, le terme a peu d'importance : elle surprend Bae en train de se diriger vers la ville inconnue.

-Tu crois que je n'ai pas appris à enquêter alors que ça fait des années que je combats des monstres ?! Tu me prends pour une débile ?! crie-t-elle en agitant ses mains dans tout les sens, excédée.

Argh, l'adolescente déteste quand il a cet air triste sur le visage. Déjà car il a vraiment une tête à claque comme ça, ensuite car ça la fait culpabiliser de l'agresser de la sorte, finalement parce qu'elle n'aime pas le voir triste. C'est tout. Pas besoin de plus comme explication. Comme elle ne supporterait pas de voir un autre de ses amis avec le même air, car elle protège ses proches, Max. Elle soupire et dépose son skate au sol, mettant un pied dessus. Il évite la violence de justesse. Elle regarde le panneau, le lit en vitesse et regarde le brun. Naturellement, elle lui offre un magnifique fuck quand il lui dit de rentrer.

-Dans tes rêves. Déjà que tu es parti sans rien me dire, maintenant que je suis là, je reste avec toi. On forme une équipe, non ? Il n'existe rien de si terrible qu'on ne puisse pas l'affronter ensemble, finit-elle par dire d'un air déterminé.

Et pourtant, c'est elle qui ment depuis des mois à propos de Vecna et de sa mort. Mais puisqu'il ne s'agit pas d'elle, elle est prête à affronter la vérité et elle se met à marcher en direction de Storybrooke, peu importe ce qu'elle y trouvera.
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Quand Max met le pied sur son skateboard, il crut un instant que c’était pour lui rouler dessus mais elle se contente de lui faire un geste vilain du doigt, prête à débarquer à Storybrooke pour en découdre. Contre quoi ? Aucun des deux ne le sait. Elle lui remonte le moral, du moins tente, parce que c’est un échec. Il glisse ses mains dans sa veste pour cacher qu’elles sont moites de stress.

Vu son insistance, il ne peut pas refuser davantage qu’elle vienne mais ça ne change pas qu’il est terrifié de ce qu’elle pourrait découvrir. Espérons qu’ils ne tombent sur AUCUNE personnalité de contes connus à Storybrooke. Max connait ses classiques. Imaginez un peu sa tête quand il voit des livres sur Peter Pan, si apprécié par les populations. Il se contente en général de sourire avec le regard vide, comme si son âme quittait son corps à chaque fois que le nom était prononcé. Enfin, la tête du capitaine crochet a eu le mérite de le faire rire comme un gremlins, tel un sale gosse. L’ego d’Hook en prendrait un coup s’il savait.

“.... C’est juste que … Certaines choses peuvent être surprenantes. Mais tu as raison, si tu es là, tout se passera bien. Tu es plus terrifiante qu’un dragon !”

C’est un compliment, une insulte ou de la peur, Bae ? Allez savoir. Sans doute un mélange des trois. Il a un petit sourire équivoque et à eux deux, ils passent la barrière de Storybrooke.

Rien de bizarre, s’il vous plait, rien de bizarre !!!

“.....”

Ses prières n’ont pas été écoutés. La première chose que Bae voit, c’est des nains avec des pioches, certains rentrant en chantant, un autre en râlant. Plus loin, il voit un homme pressé sortir un chien, un dalmatien. Baelfire reste stoïque. Ne rien montrer ! C’est tout à fait normal comme situation, tout à fait normal ! Après tout, même si c’est surprenant, personne ne serait assez fou pour se dire que ce sont des personnages de contes. …. Enfin Max est à moitié folle, mais elle ne comprendra pas, évidemment qu’elle ne comprendra pas.

Même lorsque leurs pas les mène vers une auberge/café appelé “Chez Granny” ? Baelfire veut juste mourir sur place. A chaque fois que Max allait prendre la parole, Baelfire la coupe avant qu’elle ne puisse réfléchir plus loin dans ses réflexions. Il dit ce qu’il lui passe par la tête commentant la météo, l’herbe bien verte et la qualité du bois.

“Je n’ai pas faim, allons ailleurs !”

Personne n’a vu le chaperon rouge servir le café, c’est faux ! Il lui prend la main et la tire dans des rues au pif avant de se stopper brusquement, son cœur semblant rater un battement. Il tourne la tête vers la vitrine, où il peut voir une machine à tisser. Le souffle court, il ne remarque pas qu’il sert à la main de Max un peu trop fort. Cette machine, il la reconnaitrait entre mille. C’est celle de son père. Comment ? Pourquoi ? Se décomposant sur place, il lève les yeux sur la vitrine, le nom de “Gold” inscrit en lettre d’or. Qu’est-ce que ça veut dire ? Baelfire recule d’un pas et manque de tomber.

“........ Je n’aurai pas du venir ici … Allons nous en … Allons nous en.” Sa voix tremble plus qu’il ne l’aurait voulu. Il voudrait partir en courant, mais malgré ses paroles, il se surprend à voir sa main libre se crisper sur la poignée de la boutique. Oh Bae qu’est-ce que tu fais … ?

“Je …. Je dois aller voir …”
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