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Autour d'un chocolat chaud [Roland]

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“Qu’est-ce que c’est que cette horreur ?!”

Ca c’est la réaction de Regina qui vient enfin de mettre un pied à Storybrooke, SA ville. Elle a été crée par SA magie, elle EST la dirigeante de cette ville, alors pourquoi cette horrible TOUR est dressée au milieu de la ville, dénotant avec tout le reste ?! Menaçant un civil de le transformer en escargot et l’écraser sous sa semelle (merci Gold pour l’idée), Regina obtient rapidement ses réponses. Un pseudo équipe de super héros a élu domicile ici et se prennent pour les nouveaux rois d’Harlan, semant la destruction en même temps que leur héroïsme. L’Evil Queen va vite les faire redescendre de leur piédestal. Mais pour ça, il lui faut des alliés de confiance, à commencer par la Sauveuse si elle a fini de faire mumuse avec les ténèbres (elle ne sait même pas qui elle copie).

Peut-être qu’elle aura aussi besoin d’alliance avec d’autres dirigeants d’Harlan et pourquoi pas de Gwendalavir ? Regina avait déjà commencé à se renseigner avant de venir ici, tout comme elle sait qu’il y a Fairytales d’également présent à Gwendalavir. C’est très bien d’avoir deux endroits où régner mais elle ne peut pas se dédoubler (.... oui bon, chut!) mais ne compte pas pour autant renoncer à l’un ou l’autre de ses contrées. Outre que l’aspect politique, bien qu’elle ne l’admettra jamais à haute voix, elle s’inquiète aussi pour ses proches. Ella a trouvé Fairytales en premier et la forêt enchantée est bien plus dangereuse qu’elle l’était autrefois. La reine n’a trouvé aucune âme familière dans les bois, villages et royaumes, seulement des créatures plus agressives qu’elle ne l’était avant. Elle devra faire un petit ménage mais là encore, elle a pour le moment plus urgent.

Elle espère donc retrouver ses proches ici, à Storybrooke. Son premier réflexe n’est pas la mairie, ni chez elle, mais d’aller au Diner, où elle retrouve sans surprise Granny. La vieille femme lui dit qu’une bonne nouvelle l’attend à l’étage où se trouve les chambres. Regina n’attend pas de savoir plus pour se précipiter -non elle marche avec classe- à l’endroit indiqué.

Frappant à la troisième porte, elle l’ouvre rapidement.

“Henry ?” Mais avec surprise, ce n’est pas son fils qu’elle retrouve, mais un qui pourrait avoir ce même genre de lien si elle cessait de faire sa têtue et qu’elle acceptait Robin. Mais que voulez-vous, les mots True Love la font grimacer -et sa fierté aussi-. Pourtant, elle s’est attachée au gamin … Et peut-être au père, mais ça la tuerait de le reconnaître. Surtout dans son ego.

“Roland !” Une pointe de soulagement se fait entendre dans sa voix et se ressent dans son coeur.

“Viens, tu me raconteras tout autour d’un chocolat chaud.”

Elle hésite un instant à le prendre dans ses bras mais un peu gênée, elle préfère finalement lui tendre la main. Depuis quand Roland est-il ici ? Et surtout, seul ? Si c’est le cas, évidemment qu’il ira chez elle.
Roland de Locksley

Roland de Locksley


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C'était chez Granny's que le petit garçon avait réussi à trouver un refuge. Le couvent des soeurs (ou des bonnes fées selon le point de vue) restait assez austère pour le petit garçon et malgré les sourires et la douceur qu'on avait su lui apporter, les cauchemars, sans doute provoqués par le fait d'être tout seul, isolé loin de son père qu'il ne retrouvait pas, s'étaient démultipliés, accentués par l'obscurité du couvent. La mère, la fée bleue, avait donc demandé Granny de le loger dans ce lieu où il avait déjà bien davantage de souvenirs et de réconfort, sans pour autant s'empêcher de faire une visite quotidienne pour s'assurer que le petit garçon allait bien et ne manquait de rien.

Roland n'avait pas pour autant de réclamer auprès de "Daddy" ou "Gina", attendant avec beaucoup d'espoir chaque fois que la porte s'ouvrait de voir un de ces deux visages familiers qu'il désirait tant revoir. Malheureusement, c'était la fée bleue qui se trouvait derrière la porte quand il entendait des coups frappés à celle-ci. Ce n'était pas la peine d'avoir trop d'espoir si ça ne menait à rien, mais quand on a cinq ans, c'est difficile de faire autrement.

Pourtant, cette fois-ci, lorsqu'il entendit la porte frappée, il ne bougea pas pour autant, allongé par terre sous la couette où il se faisait quotidiennement une cabane, vite défaite par Granny qui s'efforçait de tenir la chambre le plus en ordre pour ne pas qu'il ait à retourner au couvent.

Lorsqu'il entendit les coups, il se figea. Allait-on le retrouver, la chambre en bazar ainsi, sans le réprimander ? Sans doute que non. Prêt à entendre n'importe quelles paroles, il sortit de sa cachette en entendant une voix familière qui appelait après Henry. Cette voix, il était capable de la reconnaître partout. Sa cabane étant cependant assez peu stable, il manqua de tomber, ses pieds embourbés dans les couvertures qu'il avait entassées.

- Gina ? l'espoir dans sa voix était couvert par un élan de bonheur et de soulagement qu'un petit garçon de cinq ans n'est pas supposé maîtriser déjà. Prêt à se jeter dans ses bras il préféra se dandiner sur place une fois libéré du tissus qui tentait de le tenir prisonnier. Lorsqu'elle lui tendit la main son sourire s'agrandit encore un peu plus et il la prit avant de s'efforcer à lui faire un câlin - ou plutôt à câliner ses jambes, davantage à sa hauteur que tout autre chose. Un chocolat ? s'écria-t-il sous le coup du ravissement. Avec des gâteaux ? Granny ne le laissait pas s'empiffrer de tout et n'importe quoi et, bien qu'elle soit une grand-mère un peu gâteau avec tous ses clients, ne cédait pas réellement à ses demandes. Aussi depuis qu'il était là il avait dû avoir un milkshake seulement. Et ça faisait pourtant plusieurs jours qu'il errait dans Storybrooke à la recherche de ses parents. Car oui, même qu'elle ne soit pas sa mère, il considérait Regina tout comme.
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“Seulement si se sont des gâteaux à la pomme.” répond Regina comme elle avait pour habitude de le faire avec Henry quand il avait l’âge de Roland. Si ce n’est que ce n’était pas Granny qui faisait la tarte aux pommes mais elle-même avec les pommes de son jardin. Bien évidemment, aucune ne sont empoisonnées. Pas pour les enfants en tout cas. Bref.

Elle l’emmène donc à une table où elle le fait asseoir avant de commander un chocolat chaud et un dessert de son choix vers Granny. Un café bien fort pour elle, elle sent qu’elle va en avoir besoin. Prenant place vers l’enfant, elle grimace en voyant la tour à travers la fenêtre du diner.

“La vue a vraiment changé.”

Elle a bien hâte de rencontrer les propriétaires mais chaque chose en son temps et ses plans viennent de changer. Sa priorité est maintenant Roland.

“Depuis quand est-ce que tu es à Harlan ? Tu vis chez Granny ?” elle lance un regard appuyé à la vieille femme qui lui répond en hochant la tête. Regina soupire. Elle est bien contente que Robin ne soit pas là pour lui parler d’amour, de destin et autres niaiseries dont elle ne veut pas entendre parler, pour son happy end …. Mais Regina n’est pas une personne égoïste qui ne pense qu’à elle …. Enfin plus maintenant …. D’accord, pas sur certains sujets. Que Roland vive ici ne lui plait pas, quand bien même Granny prenne soin de lui. Ce n’est pas sa place.

“... Tu veux vivre avec moi en attendant ton père ? Il y a une chambre d’amis qui peut tout à fait t'appartenir en changeant la décoration. On te trouvera bien quelques affaires.”

Regina sent que ce moment de paix et d’empathie va se retourner contre elle. Mais que peut-elle faire d’autre ? Elle ne va tout de même pas laisser le petit se débrouiller seul. C’est sa responsabilité, et non ça n’a rien à voir avec le true love. Robin aurait fait la même chose si Henry était seul ici … Bon d’accord, Robin EST amoureux, l’exemple n’est peut-être pas pertinent, et elle ne peut pas remplacer Robin par Emma dans ce même exemple. Bref, elle n’a pas de comptes à rendre, elle fait ce qu’elle veut, parce que rappelez vous, c’est SA ville.

“Ma seule condition est qu’il est interdit de jouer au tir à l’arc dans la maison.”

Et dans n’importe quel autre endroit d’ailleurs. Il ne manquerait plus qu’il se blesse. Il vaut mieux apprendre la magie que de manier des flèches.
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