but I sacrificed your love for more of the night (zoyalai)

Mer 5 Oct 2022 - 20:44

Argh, elle n'aime toujours pas les tavernes. Il y a bien trop de gens, dont la moitié est absolument ignoble. Elle a conscience que donner rendez-vous dans un tel lieu est une manière parfaite de se fondre dans la masse, mais elle est Zoya Nazyalensky. Elle ne se fond pas dans la masse. Déjà parce qu'elle a toujours son kefta bleu, qu'elle a entretenu depuis son arrivée dans ce nouveau monde. A partir de là, les habitants ont vite appris à reconnaitre une tornade qui se déplace avec un habit épais et bleus, brodé soigneusement. Ensuite... Eh bien, que ça soit par sa beauté ou pour son caractère bien trempé, elle ne peut juste pas rester comme si elle n'est personne. Parce qu'elle ne l'est pas. Elle est l'une des meilleures grishas, elle partage son corps avec un dragon, elle est la précieuse générale du roi Nikolai Lantsov et elle refuse de tomber dans l'oubli. Parce qu'elle a trop souffert pour que son nom ne soit pas répété, parce qu'elle a trop durement gagné ses cicatrices pour juste hocher la tête sans élever sa voix.

A partir de ces informations, il est sûr que le nom de Zoya résonne déjà dans Hurlevent - la cité, actuellement. Elle n'a pas visité le reste du royaume étant donné qu'elle a vite trouvé une place au sein des rangs du roi. Ce n'est pas comme si elle lui laisse un choix, de toute façon. Entre ses pouvoirs, son expérience de la guerre ainsi que de la cruauté humaine et sa franchise, il est difficile de la considérer comme un mauvais élément, sauf dans le cas où la franchise n'est pas la bienvenue. A ce moment, elle préfère partir, s'allier avec l'ennemi et les détruire petit à petit. Dans cette pensée, elle reconnait, malgré elle, les apprentissages du Darkling. Le fait de constater ça lui donne un frisson dans le dos qu'elle dissipe en buvant une nouvelle gorgée de son breuvage. La bière était pas trop mauvaise, au moins. Mais les hommes sont définitivement mal élevés pour la regarder de la sorte. Elle leur lance un regard noir avant de soupirer.

Elle va finir par croire que ce rendez-vous est juste une sombre blague. Si elle s'est consacrée à son nouveau devoir et travail, surtout vu la proximité d'Edom et le danger que cette zone représente pour le royaume dans son entièreté. Elle a affronté des Saints, des créatures nées des ténèbres, mais pas encore des mort-vivants. Une expérience dont elle se serait bien passée mais puisque la vie a décidé de ne pas être bienveillante avec elle, ainsi soit-il. Néanmoins, ce n'est pas cet objectif qui l'a empêché de partir en quêtes d'information pour Nikolai. C'est ainsi qu'elle a pu créé son petit réseau, qui l'informe aussi d'autres événements importants ayant un impact sur Hurlevent, mais ce soir, c'est pour Nikolai qu'on l'a contactée. Immédiatement, elle a demandé le plus rapidement possible à rencontrer la personne ayant des informations, l'a ordonné, même. Si elle a une chance de le retrouver, elle va foncer. Peu importe ce qu'elle doit sacrifier pour ça. N'ont-ils pas déjà traversé l'enfer ensemble ? Mais ce soir, elle en a marre d'attendre.

Alors qu'elle se lève pour partir, elle le voit. Zoya l'aurait reconnu entre milles. Ce regard digne des renards alors qu'il y a ce sourire en coin, celui qui ne le quitte que rarement. Seulement lors des heures les plus sombres, quand même son espoir à lui s'effrite. Sa chevelure blonde semble avoir pris des libertés. Sa mâchoire est toujours saillante et ses lèvres... Non. Chasse cette pensée. Oh, il l'a vue aussi. Quand il s'approche elle fait un pas vers lui et... Le saisit par le col de sa chemise, le tire tout près d'elle, leurs visages à proximité. Avant d'être soulagée, elle veut lui foutre une raclée.

-On fait attendre les dames maintenant, votre Majesté ? Dois-je remettre les pendules à l'heure ? demande-t-elle en le regardant dans les yeux, un éclair apparaissant dans ses orbes.

Mar 15 Nov 2022 - 17:48

Hurlevent était une cité pour le moins... intéressante. Durant sa courte vie, Nikolai Lantsov avait visité bon nombre de cités, tant en son propre nom que sous sa couverture de corsaire sans pays. Nikolai aimait voyager, découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux artisanats et techniques. A chacun de ses périples, le roi de Ravka avait apprit des choses plus utiles les unes que les autres. Sturmhond était devenu un corsaire redouté car Nikolai avait soif de connaissances et qu'il apprenait vite.

Hurlevent offrait des nouveautés dont Nikolai se faisait une joie d'explorer. Passer incognito dans ce monde était si simple, peut être même trop. Le jeune roi s'en donnait à coeur joie, visitant absolument tous les endroits où il pouvait entrer sans créer de conflits. Ici et là, il laissait filer son nom, juste au cas où quelqu'un qu'il connaissait d'avant se soit retrouvé dans le coin également. De manière générale, Nikolai prenait plaisir à vivre de sa curiosité sans limitations. Sans royaume à diriger. Sans guerre à préparer et mener. Ne pas avoir peur pour sa vie ni la vie de ceux qu'il aime soulevait un tel point de ses épaules que Nikolai n'était pas certaine de vouloir un jour retrouver Ravka et ses problèmes.

D'un autre côté, Ravka restait sa patrie et quand, au détour d'une discussion, la description d'une femme ressemblant étrangement à Zoya arriva à lui, Nikolai ne pu s'empêcher de vouloir la retrouver. Il fit passer un message à la dite jeune femme pour un rendez-vous dans une taverne qu'il connaissait et fréquentait puis attendit que ce jour arrive.

En bon Sturmhond qu'il était, Nikolai ne pouvait pas se permettre d'aller à ce rendez-vous sans quelques précautions. Il engagea quelques hommes pour quadriller le quartier puis un gamin pour attendre dans un coin de la taverne. Nikolai, lui, attendait dans un autre établissement à quelques mètres du lieu de rendez-vous, caché au cas où tout ceci n'était qu'un piège. Mieux valait être parano que mort. Les hommes avaient pour mission de vérifier qu'aucune armée ou groupe d'individus ne se dirige vers la taverne sans que Nikolai ne soit au courant. Le gamin, lui, avait reçu une description, beaucoup trop précise pour ne pas être le fruit d'un coeur transit, de la fameuse Zoya et, si elle venait au rendez-vous, il devait venir prévenir Nikolai. Simple et efficace.

Les hommes ne vinrent pas le prévenir de quoi que ce soit alors Nikolai supposa qu'il avait 50% de chances que ce soit vraiment Zoya. L'heure du rendez-vous passa et Nikolai attendit impatiemment que le gamin débarque. Il espérait tant que ce soit sa générale, la seule en qui il avait une confiance aveugle et, vraiment, la seule qui occupait ses pensées non-stop depuis déjà plusieurs mois.

Enfin, une petite tête rousse poussa les portes de la cachette du roi avec un sourire manquant quelques dents. Nikolai prit seulement le temps de confirmer que c'était bien Zoya puis se dépêcha de partir pour retrouver la Grisha. Il était conscient de son retard et que Zoya n'allait clairement pas aimer mais Nikolai espérer que le voir lui allait suffire à apaiser sa tempête.

A peine entré dans la taverne, il la vit enfin et un sourire étira ses lèvres. Sourire qui morpha rapidement en grimace quand elle s'approcha puis se saisit de son col. Son regard le fusilla sur place alors pour essayer de ne pas se faire griller tout de suite, il posa ses mains sur les siennes et reprit le contrôle de son visage pour sourire à nouveau.

"Toutes mes excuses très chères générale, je devais m'assurer que ce n'était pas un piège avant de montrer le bout de mon nez. Ne me l'as tu pas conseillé au moins une bonne dizaine de fois ?"

Le royaume est loin d'être celui de Ravka, elle ne sait pas encore comment elle l'apprécie. Le royaume et la ville ont du charme, c'est vrai, et les deux semblent avoir connu des guerres ou avoir subi des dégâts par le passé. Avec Edom sous eux et bientôt au même niveau qu'eux, les gens commencent à sentir que quelque chose va se passer. La guerre fait souvent cet effet. Enfant de la guerre, elle n'a toujours connu que les tensions entre pays et pire encore : les disputes intestines. Grishas contre humains. La Seconde Armée contre la Première Armée. Les Grishas qui supportaient le Darkling et ceux qui voulaient être libres de lui, s'éloigner de ses crimes, de sa manipulation. Le roi de Hurlevent ne semble pas être comme le Darkling et pourtant, elle ne peut s'empêcher de se méfier de lui. Elle l'analyse dès qu'elle le peut, tente de déceler chez lui toute similarité à l'homme qu'elle déteste. Pourtant, elle voit qu'il est dépassé ; chaque jour lui donne l'air de prendre une année de plus physiquement.

Un peu comme Nikolai. Lorsque tout le monde a pu le voir sur son meilleur jour et qu'il a séduit la moitié de la foule avec ses sourires, ses blagues et son égo surdimensionné, elle, elle peut voir à quel point le poids de la couronne pèse sur ses épaules. Elle a bon l'aidé, le supporter dans ses choix, quand elle le voit en privé, perdu entre les papiers et les chaînes pour éviter que le démon ne fasse des dégâts, il a le même air. Dépassé par la situation. Beaucoup plus vieux qu'il ne l'est réellement. Peut-être est-ce pour ça qu'elle a rejoint les rangs de Hurlevent. Mais elle cherche les points négatifs du roi, parce que les points positifs... Eh bien, elle ne les voit que chez Nikolai. Tout le temps. C'en est très frustrant car Zoya préfère voir le mal dans toute chose, presque comme un instinct de survie. Ainsi, elle ne pourra plus jamais être déçue ou blessée.

Mais ce n'est pas cette philosophie qui lui permet d'être imperméable à tout, bien au contraire. Quand elle voit son roi et son air de renard, elle sent la colère monter en elle et les actes sont plus rapides que la parole. Elle est même sûre qu'il apprécie sa brusquerie car, dans son esprit, ça va ne faire que prouver qu'elle tient à lui au-delà de leurs fonctions. Au-delà du fait qu'elle est sa générale et qu'elle a promis de le servir pour l'avenir de leur pays, maintenant disparu. Elle garde parfaitement le contrôle en sentant ses mains sur les siennes, garde cette proximité entre eux encore quelques instants pour parler.

-Sauf que personne ne peut ni se faire passer pour moi, ni mentir à mon sujet. Je suis Zoya Nazyalensky, ne l'oublie pas, finit-elle par dire avec une voix entre la dureté et la sensualité - parce que souvent, c'est un peu des deux avec la brune. Enfin, elle le lâche. De plus, tu n'écoutes et suis mes conseils que quand ça t'arrange.

D'un geste, elle remet correctement son kefta et s'installe de nouveau à sa place en jetant un regard sur la pièce. Bien sûr, leur altercation à attirer l'attention de certains, mais il suffit souvent d'un regard de la grisha pour savoir quand il faut retourner à ses occupations. Maintenant que la tempête est légèrement passée, elle l'inspecte visuellement. Il semble en bon état, un peu moins fatigué que ce qu'elle ne l'a vu récemment. C'est au moins ça de pris. Elle a l'impression que les événements avec Juris et Elizaveta se sont produits il y a des mois alors que ça ne date que de quelques semaines. Comme leurs retrouvailles avec le Darkling... et sa libération en trahissant, encore une fois, sa parole. Elle doit l'arrêter car c'est de sa faute s'il a ses pouvoirs, s'il est libre de faire du mal ; c'est à elle de réparer ça. Mais elle ne peut pas le faire ici.

-Alors, comment retourne-t-on à Ravka ?

Dim 5 Mar 2023 - 22:44

Nikolai ne pouvait pas dire quand cela avait vraiment commencé, quand son regard avait décidé de ne voir qu'elle, quand son coeur avait décidé que personne d'autre ne pourrait être mieux qu'elle. Le Roi de Ravka avait eu ses doutes quand sa générale l'avait harcelé de photos pour trouver une épouse. Aucunes de ces jeunes femmes n'avait ce petit quelque chose qu'il aimait tant chez Zoya. Aucunes d'elles n'avait sa rage, sa confiance, sa prestance... Aucunes n'étaient Zoya Nazyalensky, Générale des Armées de Ravka. La femme dont Nikolai était amoureux et pour qui il était tombé sans s'en rendre compte.

Là, dans cette taverne, une fois que son regard se posa sur elle Nikolai ne pouvait plus voir qu'elle. Bien sûr que la première chose qu'elle faisait en le retrouvant était de le menacer d'une mort atroce et, peut être Nikolai était devenu maso, mais cela fit rater un battement à son coeur. Son sourire reprit le contrôle de ses lèvres alors qu'il savoura ces quelques secondes de proximité avant qu'elle ne le lâche pour retourner s'asseoir.

"Toujours un plaisir de te revoir, Zoya. Tu devrais être contente que j'écoute enfin tes conseils, non ?"

Nikolai posa ses fesses sur la chaise en face de Zoya mais son regard ne la quitta pas un instant. Surveiller la salle ? Il n'en avait rien à faire. S'assurer qu'ils n'étaient pas espionnés ? Encore moins. Maintenant que la Grisha était en face de lui, en chair et en os, les sentiments que Nikolai savait si bien enfoncé au fond de lui se battaient pour atteindre la surface. Il n'était plus à Ravka, ni même Roi. Pourquoi devrait-il se conformer aux lois de son pays alors qu'il n'était absolument pas certain d'y retourner un jour ? Ici, dans ce monde, Zoya était une femme et Nikolai un homme, tout bêtement. Aurait-il maintenant le courage d'avouer qu'il ne voulait personne d'autre que sa générale ? Là était la question... Aurait-il le courage de lui offrir son coeur sur un plateau pour qu'elle l'écrase comme ses autres amants ?

Nikolai se racla la gorge à cette pensée puis reprit le contrôle de ses pensés. Ravka. Rentrer chez eux à Ravka. Bien.

"Je n'ai pas encore de plan tout prêt, je collecte encore des informations sur ce monde et comment on est arrivé ici si soudainement. Si c'est une sorte de portail magique, peut être que les pouvoirs d'un ou d'une Grisha pourraient en rouvrir un... Cette hypothèse n'a pas encore été exploré, je voulais d'abord te retrouver."

Il se pencha vers elle, posant ses coudes sur la table et croisant ses doigts sous son menton, la noirceur de sa peau visible aux yeux de tous.

"As-tu plus d'information que moi ? A ce qu'on m'a dit, tu as rejoins une sorte de société ou groupe. Ils en savent beaucoup sur ce monde ?"

Sam 11 Mar 2023 - 13:45

-Nous en reparlons plus tard, veux-tu ? demande-t-elle rhétoriquement en arquant un sourcil.

Pourtant, un sourire en coin se dessine sur son visage. Nikolai et sa certaine arrogance. Pas pire que celle d'un certain Kaz Brekker, mais il excelle dans son rôle de roi de par cette caractéristique aussi, bien qu'elle sache que ça se rapproche plus du spectacle qu'autre chose. Que, comme pour elle, c'est plus évident de faire sortir grossièrement certains traits de caractère au lieu de laisser les autres voir le reste. Zoya ne peut pas le blâmer pour ça, mais elle le blâme pour savoir ça. Elle le blâme pour le reconnaître dans le silence, pour être celle qui calme le démon, pour être celle qui doit prendre les choix difficiles pour eux deux. Parce que si, elle, elle est tempétueuse, lui il est encore trop innocent, encore trop gentil ; ne voit pas qu'ils ne pourront jamais vivre la vie dont ils désirent. De toute façon, quelle vie désire-t-elle ? Elle a presque toujours été une soldate. Et avant ça, elle était un poids financier, puis un moyen de gagner de l'argent. Elle ne veut pas retourner à ça, et n'imagine pas autre chose au delà de la guerre. Que ferait-elle de toute sa colère, sinon ?

En cet instant, elle regrette qu'ils soient dans une taverne, entourés d'autant de personnes. Elle aurait préféré lui parler en privé, pouvoir lui hurler dessus sans que personne ne l'entende, lui demander pourquoi il n'était pas là auparavant. Mais elle gardera ça pour plus tard... ou pour elle-même. Ils ont d'autres chats à fouetter et la réponse de Nikolai n'est pas assez satisfaisante pour la générale. Celle-ci grimace légèrement et s'appuie un peu plus contre le dossier de sa chaise, passe une main sur son visage.

-Il nous faudrait un Saint pour accomplir une telle chose. Et la dernière fois qu'on a demandé leur aide, ça ne s'est pas très bien passé, fait-elle remarquer en secouant doucement sa tête. J'aurais espéré que tu aies une solution avec toi à défaut d'avoir eu la décence de ne pas me faire attendre.

La pique est un peu plus brutale que prévue, elle s'en rend compte, mais elle n'en démord pas. Il est trop tard pour revenir sur ses mots et elle n'a pas fortement envie de s'excuser, d'expliquer que oui, elle s'est sentie atrocement seule. Qu'elle a eu l'impression de redevenir une gamine qui va se faire vendre, l'impression de revenir à ce moment où toute sa vie a basculé à cause des actions du Darkling. Rongée encore et encore par sa solitude, par la rage de ne pas avoir pu être plus consciente de ce qui se passait, la rage de ne pas avoir été assez forte pour sauver plus de personnes. Rongée par son manque de précaution, par le pire Grisha qui est encore en liberté à Ravka pendant qu'eux, ils sont ici.

-Je suis un soldat, j'ai rejoint l'armée encore une fois, hausse-t-elle les épaules. J'ai juste eu le cran de demander une audience au roi. Apparemment, il n'y a aucun moyen de partir à moins de récupérer des éclats de verre et personne n'a aucune idée d'où les chercher. Donc, ça revient à être coincé, soupire-t-elle finalement.

Pendant un moment, la grisha analyse Nikolai ; remarque que ses mains ne sont pas couvertes par ses gants. C'est vrai qu'ici, ça a moins d'importance. Elle aussi, elle pourrait ranger son kefta, dire à la conscience de Juris qu'elle n'a plus besoin de se battre, que son amplificateur ne servira plus jamais à rien. Et c'est en réfléchissant à tout ça qu'elle se remet à parler, regarde son roi dans les yeux.

-Une guerre se prépare dans le royaume de Hurlevent. Le roi a espoir de pouvoir négocier avec l'ennemi mais je sais d'avance que la guerre sera inévitable. Je n'ai pas fait que rejoindre l'armée, j'ai dit que je me battrai avec eux.