Rengoku Kyôjurou
Pronom irl : She/her/elle
Messages : 22
Univers : Kimetsu no yaiba
Avatar : Tamotsu
Statut civil : Célibataire
Métier : Pourfendeur et Pilier à l'origine
Monde de résidence : Gwendalavir
J'ai traversé le Léthé depuis : un mois
Niveau & vitesse de rp : 1 x par mois ; entre 500 et 1000 mots
Rah, qu'est-ce que ça pouvait l'agacer même si extérieurement rien ne le montrait réellement ! Tous des têtes de mules qui ne voulaient pas l'écouter lorsqu'il disait quelque chose, qu'il leur prouvait par a+b qu'ils avaient également des qualités, qu'ils étaient doués - parfois même plus que lui -, mais non. NON. Rien à faire. Et cela faisait un moment que l'albinos était même parti, laissant celui aux cheveux bicolores. Alors, il voulait bien faire attention, mais quand tout le monde est une tête à claque... C'est un peu plus compliqué.
Et puis, lui aussi il bougeait, de base. Il n'était pas reconnu pour être le pilier restant le plus au même endroit. Après tout hormis son petit frère et son père, à l'origine, rien ne le rattachait totalement à un seul lieu. Alors oui. Il avait suivi son corbeau qui tentait également de suivre les diverses pistes. Si les gens voulaient le rendre dingue, c'était parfait.
Un mouvement, le sabre et le souffle du feu mettant à mal certains des marcheurs blancs présents. Il avait cette chance, il le savait, mais sans ça il serait aussi pris au dépourvu que d'autres. Il n'était pas aussi rapide que l'albinos aux abonnés absent, juste travailleur... C'était ça qui lui avait permis de s'améliorer, de devenir plus fort. C'était ça qui lui permettait de garder espoir et qui lui permettait aussi d'aider autrui, de voir les qualités et défauts des autres. C'était ça, sa force. De ne jamais baisser les bras.
"Pfiou. C'est bien beau tout ça, mais à ce rythme c'est le village que je vais enflammer. D'accord que ça ferait un joli feu d'appel pour beaucoup, mais je préfère tout de même être discret."
Celui ayant été le pilier de la flamme soufflait, passant une main devant ses yeux et sur son front quelques instants. Le froid des lieux ne l'aidait pas, sa discrétion non existante non plus et pourtant il faisait ce qu'il pouvait. Les yeux tout aussi bicolores suivaient le volatil qui battait des ailes plus haut, tournoyait et finissait par se poser sur une des habitations totalement détruites. Un "Tu ne m'aides pas, là" quittait les lèvres du japonais qui comprenait pourtant ce que cela signifiait. Depuis combien de temps se battait-il ? Il ne le savait pas du tout, habitué aux longs combats contre les Démons chez lui. Faisant attention, il y entrait, observant les lieux qui ne ressemblaient plus à grand-chose... Même si cela le rassurait de ne voir personne, dans le village précédent il avait tout de même dû faire une sépulture en vitesse... Oui. A travers la neige et la terre gelée. Mais il ne pouvait pas laisser des corps laissés ainsi... Se laissant aller au sol, il fermait quelques instants les yeux, la fumée quittant ses lèvres. Son corps lui rappelant tout de même que même s'il avait récupéré... Il restait humain. Un humain entraîné au combat face à des êtres pouvant littéralement détruire des groupes entiers, mais un humain tout de même.
Faisant passer sa besace devant lui, il en sortant bandages et onguents. Même s'il l'avait camouflé au maximum, il s'était tout de même pris quelques coups et ces "choses" nommées marcheurs blancs comme il l'avait compris, étaient tout sauf... des enfants de chœurs. Son corbeau sautillant près de lui, restant en alerte le temps qu'il se soigne, prenne enfin du temps pour lui. Les pensées vagabondes, il se demandait réellement comment ça allait, si tout se passait bien. Parce qu'il était ainsi et qu'il s'en voudrait, réellement, si quelque chose était arrivé. Il s'en voudrait d'avoir été faible... Parce qu'il n'était pas dupe, des piliers il était loin d'être le plus puissant, loin d'être le plus rapide ou le plus intelligent. Il y en avait d'autres bien plus doués que lui... Et rien qu'à cette pensée une image apparaissait dans son esprit, une image qu'il tentait de faire disparaître au plus vite... Y perdant, littéralement, le bandage qu'il tenait en main, le voyant tomber au sol et retenant un soupir en voyant le tout défait. Pire encore quand un certain oiseau décréta qu'ennuyer gentiment son partenaire pourfendeur était une bonne idée, attrapant l'élément et l'emmenant... plus haut. Problématique pour le jeune homme qui n'était absolument pas le plus grand.
"Mais... Est-ce que tu pourrais me rendre ça ? J'en ai besoin !"