« Seul avec mon désespoir... » Ft. Sersi.

@Ikaris



@Sersi

Dire qu'il se sentait perdu serait un véritable euphémisme. Lui qui avait si souvent suivi un seul et unique but, qui y avait cru de toute son âme, il n'avait plus rien à quoi se raccrocher.
Il avait cru pendant un moment que ce monde était sa punition, il n'avait pas cherché à savoir de quoi il s'agissait, n'en avait ni l'envie, ni la volonté...

Ikaris s'était caché du reste du monde, avait vécu en reclus pendant près d'un an. Il avait tout fait pour se punir, d'avoir failli à Arishem mais pour avoir trahi sa seule famille aussi.
Difficile, au final, de savoir ce qui était juste ou non, qui avait raison ou tort... Il savait juste qu'il ne parvenait plus à se regarder dans un miroir en pensant à ce qu'il avait fait à Ajak, à la mort de Gilgamesh dont il était indirectement irresponsable, aux Éternels qu'il avait presque failli tuer, à Sersi...
Il n'était pas non plus capable de supporter l'idée d'avoir failli au seul but qui le destinait à exister.

Pourtant, son existence de marginal avait été troublé lorsqu'on avait essayé de s'attaquer à l'une des technologies des Éternels. Puis, lors de sa petite "virée" à New-York.
Ikaris avait un peu honte de son comportement, pourtant, il se souvenait que cela avait été revigorant de sentir la douleur physique du passage à tabac plutôt qu'au dilemme intérieur qui le rongeait inlassablement.

Et tout ceci l'avait mené à ce moment, à plus de doutes et de remords encore. Car il avait retrouvé Ajak. S'il avait d'abord cru à une illusion, il avait été vite forcé de constater la réalité.
Il n'était pas sûr, cependant, que ce soit une libération. Car il devait à présent affronter les conséquences de son geste envers elle, il devait affronter son regard et sa déception. Sa trahison ?

Alors pour éviter d'avoir à affronter plus que nécessaire Ajak et son regard de Madone, Ikaris avait fui. Il avait déambulé dans la ville, sans but réel.
Partout, son regard se posait sur ces humains, ceux que sa famille avait préféré à leur mission, ceux pour qui tout s'était écroulé, pour qui Ikaris n'avait plus rien.
Son ressentiment envers eux ne faisait que grandir un peu plus, tout autant que son mal-être.

Son y réfléchir à deux fois, Ikaris avait prit la direction d'un parc, il y avait trouvé un banc et s'était assis. Il y était resté la majeure partie de la journée. Puis la nuit. Et un second jour.
Il n'avait pas bougé de son banc, sauf pour boire ou manger.
Et durant ce laps de temps, il les avait observé. Tous ceux qui étaient passé, tous ceux qu'il avait pu capté dans un moment de leur vie quotidienne, sans qu'il ne le remarque.
Les humains avaient la faculté de ne voir que leur petit nombril, c'était ce qu'il avait remarqué le plus. Non, vraiment... Il ne pouvait pas, il ne parviendrait jamais à comprendre en quoi ils étaient digne, plus digne que d'autres espèces d'être sauvés...
Qu'est-ce qu'ils avaient vu en eux qu'il ne parvenait pas à voir ? Quelle était cette beauté que Sersi avait décelé chez cette espèce pourtant si sauvage, si dépourvue d'intelligence concrète. Des milliers et des milliers d'années depuis qu'ils étaient apparus sur Terre, Ikaris avait eut maintes fois l'occasion de les observer, d'observer et d'analyser leur évolution... Il avait vu de ses propres yeux leur stupidité, leur cupidité et leur arrogance, le malheur et la souffrance qu'ils étaient capable de propager et de s'infliger, à eux-mêmes ou aux autres...
Comment pourraient-ils être dignes de survivre à un Célestial après ça ?

Et pourtant, ils étaient là. Pourtant, par leur faute, sa vie n'avait plus de sens. Et il se trouvait là, à les observer, à tenter de comprendre l'incompréhensible pour lui, à tenter de trouver un quelconque réconfort à ses regrets, ses remords, sa culpabilité et tout ce qui retournait son être entier.

Son regard était perdu sur deux femmes qui courraient ensemble dans la fraîcheur de la matinée lorsqu'il la ressentit, comme un poids qui venait écraser son cœur.
Il n'avait pas besoin de tourner la tête, la brise apportait avec elle l'odeur de son parfum, douce flagrance qu'il ne pourrait jamais oublier, peu importait le temps qui s'écoulait, les siècles qui passaient...
Relever la tête, affronter le regard de Sersi, sa déception, sa colère ?
Il ne s'en sentait pas capable...

— Est-ce que... Ajak t'as dit où me trouver ?

Après tout, peut-être cette dernière avait-elle trouvé le moyen de le localiser, peut-être en avait-elle parlé à Sersi. Ikaris ne savait même pas si leur leader était au courant de la présence de la jeune femme en ce monde.
Il ne se l'était pas posé jusqu'à maintenant mais s'il avait pu retrouver Ajak, il n'était pas étonné d'y retrouver Sersi.

@Ikaris



@Sersi

Maintes émotions avaient traversé Ikaris depuis son arrivée ici. Celle qu'il ressentait actuellement n'était comparable en rien pourtant.
Ce n'était pas qu'un seul sentiment, c'était un mélange de honte, de tristesse et de regrets, d'amour et de remords, de bonheur mais aussi de colère.
Sersi était là. Un an s'était écoulé depuis la dernière fois qu'il avait posé ses yeux sur elle, depuis qu'il lui avait fait face après qu'elle ait arrêté l'Émergence. Après qu'il ait été incapable de l'arrêter...
Il pouvait bien se battre contre Druig ou Théna, mais tuer la femme qu'il aimait ?
Même pour Arishem, il en avait été incapable... Bien piètre soldat qu'il faisait. Bien piètre membre de la famille des Éternels...

Qu'était-il encore ? Plus rien, en définitive. C'était ce qu'il avait choisi, en tout cas, lors de cette année passée en ermite, reclus de la société humaine qu'il n'arrivait plus à observer sans ressentir tout ce qu'il ne voulait justement plus ressentir.
Mais tout avait changé à présent. Ajak était là. Sersi était là.
Il avait ressenti son contact comme une brûlure perfide qui venait tordre son être déjà ébranlé, avant qu'elle ne vienne s'assoir sur le banc.

Ikaris ne tourna pas la tête. Il s'en sentait incapable. La regarder de nouveau, c'était au-dessus de ses forces. Oserait-il même peut-être penser que c'était interdit ?
Il n'était pas sans savoir qu'il l'avait trahit, blessée, sans doute déçue. Car ces sentiments-là, il les ressentait aussi, au fond. La différence, c'est que Sersi était sûre de son choix, lui, n'était plus sûr de rien.
Il ne la regardera pas, il ne peut pas affronter ce qu'il pourrait voir dans ses yeux. Ikaris est résolu, pourtant, il flanche un instant, en sentant ses doigts contre sa peau.

Rien de plus dévastateur que de sentir la main de sa femme dans la sienne, après l'avoir trahi, pas vrai ?
Ikaris flanche, donc, il jette un coup d'œil sur le côté, mais c'est un bref instant qui s'écoule avant qu'il ne se reprenne. Sa main ne quitte pas la sienne, toutefois. Pour un instant de plus, juste un instant de plus...

— Un an, je pense. Je n'ai pas vraiment fait attention au temps.

Pourquoi l'aurait-il fait de toute façon ? Ce n'était pas comme si le temps avait quelque effet que ce soit sur lui. Ce n'était pas comme s'il avait quoi que ce soit à faire ou à se raccrocher dans ce monde.
Il n'en avait pas voulu.
Mais il était certain que cela faisait au moins un an.

Ikaris laissa le silence s'installer encore un peu. Entre les doigts de Sersi, les siens n'osent pas bouger. Il a peur de sentir sa main quitter la sienne, finalement.

— Et toi ? Depuis combien de temps es-tu là ?

À défaut de savoir quoi dire, autant qu'il évite les sujets qui fâchent. Au moins encore un peu. Car Ikaris n'avait aucun doute sur le fait que cela devrait être fait à un moment donné.
Il n'imaginait pas que la vie reprendrait son cours, que Sersi lui pardonnerait quoi que ce soit. Il n'imaginait pas pouvoir un jour être celui qu'il avait été auparavant, pas aussi facilement, plus jamais de la même manière en tout cas.

@Ikaris



@Sersi

Tout ce qu'Ikaris avait voulu, c'était rester fidèle à lui-même, à Arishem. Remplir sa mission. Qu'y avait-il de mal à cela ?
Pourquoi est-ce qu'aucun des autres n'avait voulu comprendre ? Pas même Sersi... Ce n'était pas comme s'il avait vraiment voulu ce qu'il s'était passé, comment songer qu'il avait souhaité perdre ceux qu'il aimait, perdre sa famille et sa femme ?
Non, il n'avait jamais voulu se battre contre sa famille, les blesser ou être à l'origine de leur mort mais quel autre choix avait-il eu ? Il n'était pas un traître, il n'avait pas pu trahir Arishem ou la mission, c'était ainsi. Il était programmé ainsi, obéissant et loyal. Un bon petit soldat...

Et ici ? Qu'était-il, ici ?
Cette question, Ikaris l'avait évité depuis son arrivée, il n'avait donné aucune importance à tout ça, jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à Ajak. Et maintenant, Sersi.
Maintenant, il était forcé, elles le forçaient à affronter ce qu'il avait été, ce qui était ancré en lui et ce qui pourrait peut-être naître un jour.
Il ne savait plus où il en était, et pourtant, assis sur ce banc, sa main dans celle de Sersi, une partie de lui, celle qu'Arishem n'avait jamais entièrement pu contrôler au final, cette partie se sentait renaître.

Renaître, oui, mais cela n'apaisait en rien les sentiments négatifs qui traversaient Ikaris. Il restait toujours incapable de regarder la jeune femme.
C'était au-dessus de ses forces de réaliser la déception dans ses yeux, ou le dégoût ou... Ou l'absolution de ses crimes, le pardon.
Car c'était ce qu'elle semblait vouloir lui accorder par ses mots pourtant, Ikaris n'aurait sur dire s'ils étaient une délivrance ou une entaille de plus à son cœur.

Il ferma les yeux, tenta de repousser la montée de souffrance qu'il sentait poindre en lui mais rien n'y faisait. Puisqu'il semblait n'y avoir aucun moyen d'y échapper, Ikaris finit par rouvrir les yeux et lentement, à son tour, il tourna la tête, regarda Sersi pour la première fois depuis qu'elle l'avait rejoint dans le parc.

— Sersi... Je ne suis plus sûr de savoir ce qu'est le bien ou non...

Rien n'avait changé de ce côté-là. Mais le désarroi qu'il ressentait avait l'air de ne pas être totalement indifférent aux sentiments de... Et bien, de sa femme, oui. Même après ces millénaires, elle l'était toujours, même après ces différents.

— Je ne suis pas sûr non plus... D'être capable d'aimer l'humanité autant que toi un jour.

À cet aveu, une larme unique lui échappa, roula sur sa joue mais ses iris bleues ne quittèrent pas le regard de la jeune femme.

— Est-ce que tu peux continuer à m'aimer si je ne suis pas capable de les aimer ?

@Ikaris



@Sersi

Ikaris aurait aimé avoir été programmé autrement. Il aurait aimé qu'Arishem lui donne cette amour de l'humanité à lui aussi, qu'il puisse voir avec les yeux de Sersi cette espèce qu'elle aimait tant et pour qui elle avait tourné le dos si facilement à tout ce qui était sensé définir les Éternels. À tout ce qui était sensé les définir.
Mais il était ainsi. Loyal à Arishem, loyal aux ordres et à la mission qui était la leur, peu importait le reste. Les humains n'étaient certainement pas les premiers qu'ils sacrifiaient pour la naissance d'un Célestial. Il ne voyait rien en eux qui puisse justifier leur survie, qui puisse justifier la mise en péril de l'univers entier.
Il aimerait, pourtant. Peut-être aurait-ce été plus facile alors, peut-être aurait-il était capable de tourner le dos à Arishem lui aussi, de se battre aux côtés de ceux qui étaient sa famille.

Il ne pouvait rien changer, rien effacer. Tous ces actes, il les avait bel et bien perpétré, il avait bel et bien tué Ajak pour servir son but, pour la punir de le laisser tomber elle aussi.
Il avait bel et bien tenté d'empêcher le reste des Éternels de sauver les humains, causé indirectement la mort de Gilgamesh et tenté de tuer le reste d'entre eux pour parvenir à ses fins.
Si encore Ikaris était parvenu à mener sa mission à bien mais ça n'avait pas été le cas. Et ainsi, il restait le traître, il restait le soldat trop loyal et fidèle aux ordres.
C'était pour ne pas supporter tout ça, pour ne plus se supporter ainsi qu'il avait voulu mourir, disparaître. Mais ça n'avait pas été le cas et à présent, il devait faire face à ses erreurs ou ses faiblesses, il ne savait toujours pas comment le voir, il devait faire face à Ajak et il devait faire face à Sersi.

Perdu dans ses yeux, l'Éternel avait été incapable de retenir le masque. Il implorait une réponse à sa question, une part de lui implorait le pardon et une nouvelle chance mais tout son être était encore persuadé qu'avoir épargné les humains n'étaient pas forcément la meilleure des choses à faire, que cela pourrait se retourner contre eux.
Même s'ils se trouvaient dans un monde tout autre à présent, étaient-ils libres de leur mission pour autant ?

Pourtant, le sourire de Sersi fait renaître quelque chose en lui qu'il n'avait pas senti depuis longtemps, un sentiment qui l'avait fui lorsqu'il l'avait abandonné ces siècles plus tôt, trop torturé par le sort qui attendait cette espèce qu'elle aimait tant, torturé par les mensonges qu'il était forcé de lui donner.
Elle murmure contre ses lèvres et il sent l'envie de s'abandonner, de cesser de lutter se faire si forte... Pourquoi ne peut-il pas simplement les aimer comme elle les aime, ou voir le mal à les exterminer comme tous les autres semblaient l'avoir fait ?

Malgré lui, l'Éternel sent d'autres larmes rouler sur ses joues avant qu'il ne ferme les yeux, son front contre celui de Sersi.

— Pardonne moi.

La faiblesse n'est pas ce pour quoi Ikaris a été programmé. Est-ce pour cela qu'il est compliqué pour lui d'abattre ses barrières ? De laisser sa vulnérabilité finalement se révéler ?
Quoi qu'il en soit, il ne peut plus prétendre ou se cacher.
Il ne peut plus être un être programmé. Car il semblait qu'il n'y ait personne ici pour lui dicter quoi faire, qu'Arishem ne soit pas présent pour lui rappeler sa mission.

La vie devant lui, devant eux, est infinie. Peut-être y a-t-il une chance pour qu'il parvienne à se pardonner ? Pour qu'il parvienne à voir au moins un tiers de la beauté humaine que Sersi semble voir et apprécier ?
Il pouvait seulement essayer. Et s'il n'y parvenait pas, il pouvait toujours se mentir. Il pouvait toujours le faire, pour Sersi. Pour réparer les fautes qu'il avait commises à son égard. À celui d'Ajak.

— Je ne veux de ces rêves avec personne d'autre...

Il n'avait personne d'autre. Les Éternels avaient été sa seule famille. Lorsqu'ils s'étaient séparés, la plupart des autres étaient passé à autre chose ou avait réussi plus ou moins à se fondre dans la société. Lui, non.
Sersi était parvenue à l'oublier, lui et la douleur qu'il avait dû lui causer en la laissant d'une telle manière, elle était passée à autre chose mais cela avait été tout bonnement impossible pour lui.

@Ikaris



@Sersi

Pouvaient-ils réellement se défaire de leur programmation ? Ikaris n'avait aucune réponse à cette question. Voulait-il seulement s'en défaire ?
S'il n'était plus le soldat d'Arishem, son plus fervent et loyal défenseur, s'il n'était plus à son service, qu'était-il ? Que lui restait-il ?
Sersi se tenait là, près de lui, son visage si doux, si beau... Pouvait-elle réellement lui pardonner ? Était-elle prête à l'accepter même s'il ne parvenait pas à aimer l'humanité, même s'il ne parvenait pas à voir chez eux cette beauté qu'elle voyait ?
Il voulait y croire, il voulait croire que leur amour était encore possible, encore vivant et qu'il leur suffisait de tenter et de tout recommencer ici. Mais la peur de l'inconnu et de ne plus savoir ce qu'il était rongeait Ikaris autant que sa solitude et des regrets qui étaient aussi teintés de colère et de rancœur.

Et pourtant, malgré ces doutes, y avait-il une autre personne avec qui il veuille le plus rester ? Avec qui il puisse être capable de tenter de découvrir ce qu'il pouvait être en dehors du soldat d'Arishem ?
Non. Non, Ikaris trouvait cette réponse là sans aucune difficulté, elle était claire, elle était évidente. Elle l'avait toujours été.
Des millénaires s'étaient écoulés. Était-il destiné à aimer Sersi ? Sa programmation était-elle tournée dans ce but ? Il était incapable de répondre à cette question et si c'était le cas, c'était bien la seule chose qu'il ne renierait jamais. S'il devait se défaire de ce qu'Arishem avait créé, il ne garderait que cette donnée-là.

Sersi vient effacer ses larmes et il plonge dans ses yeux avant qu'elle ne vienne l'embrasser. Ses yeux se ferment et l'éternel se laisse emporter par la délicatesse qu'elle lui donne, le réconfort, l'amour. La promesse.
Ces émotions le transpercent plus qu'elles n'ont jamais été capables de le faire, il veut s'accrocher à Sersi, s'accrocher à ce qu'elle veut lui donner et lui montrer, à ce qu'elle souhaite qu'ils construisent ensemble. Et quand elle s'éloigne, il sent comme un vide, mais si infime quand il la regarde rire.
Est-ce cette beauté qu'elle est capable de voir chez l'humanité ? Quand elle les regarde, est-ce qu'elle sent que son souffle se meurt devant leur inconditionnel exception ?
Sa main presse la sienne alors et il hoche doucement la tête.

— Ça pourrait... Être un début.

Le début de quoi ? Il n'avait pas plus la réponse à cette question qu'à tant d'autres. Mais si Sersi était capable de lui pardonner ses actions, ce qu'il avait été, si elle était capable de faire de lui autre chose que la création d'Arishem, de lui montrer une autre voie et peut-être de considérer les humains avec ses yeux à elle... Alors il voulait bien essayer de chercher cette réponse, avec elle.

L'Éternel se lève du banc avec elle mais avant de la suivre, il jette un coup d'œil derrière lui, balaye le paysage et ses occupants, les être qui se trouvent là et qui vivent leur vie. Ikaris est toujours incapable de leur trouver cette beauté et cette dévotion qui semblait avoir frappé Sersi, Ajak et les autres mais son cœur est plus léger, sa rancœur moins amère. Peut-être y a-t-il plus d'espoir qu'il ne le pensait précédemment finalement...
Puis, il se tourne de nouveau vers Sersi et même si tous ces questionnements fourmillent encore dans son esprit, son sourire lui est adressé, ne pourrait pas être plus sincère.