hell's coming with me (ft. Ikaris)

hell's coming with me

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Peut-être que je commence à prendre la grosse tête, à penser que je peux réparer tout les maux du monde. Des mondes, même. Je sais que je suis loin d'avoir fini d'explorer mon monde à moi, j'en ai vu une infime partie et je veux tout voir, tout découvrir, tout apprendre. C'est peut-être à cause de cette soif d'apprendre que je suis arrivée ici. J'ai peut-être, encore une fois, un destin à accomplir - Gaia est-elle ici ? Et Hadès est-il présent ou a-t-il été anéanti partout lors de la bataille de Méridian ? Y aurait-il une extension sur ce monde ? Après tout, je n'ai été créée que pour ça. Que pour détruire Hadès et rebâtir Gaia.

Mais je crois que me limiter à cette tâche est rabaissant. J'ai fait plus que ça. Sauver le monde ne vaut pas la peine, si on est pas attaché à celui-ci. Je pensais qu'apprendre la vérité sur moi suffirait. Puisque les Noras ne s'étaient jamais souciés de moi, je n'avais pas à me soucier du reste du monde. Rost m'a dit que quand on veut rejoindre un groupe, quand on ne veut plus être une paria, même si c'est pour un but personnel, il faut avoir un objectif plus grand. J'ai sauvé le monde, et j'ai changé des milliers de vies, mais pas uniquement. J'ai appris à connaître les autres personnes, je ne me suis pas ouverte qu'à l'exploration du monde, mais aussi à l'humanité. Et j'ai compris. On ne peut sauver personne, si on ne pense pas à un plus grand objectif.

Je suis donc partie du même principe sur ce nouveau monde, bien que celui-ci est plus complexe. Il y a plus de tenants aboutissants et tellement de cultures différentes, sans rien pour les lier. Un défi de taille, mais mon esprit est fait pour. Je suis l'héritage d'Elisabet Sobeck. Je peux comprendre ce qui se passe et arriver à cet objectif, ce fameux grand objectif, qui m'échappe actuellement. Passionnée de technologie, surtout celle qui s'offre à moi depuis mon arrivée et qui est proche et loin à la fois de ce que j'ai connu sur mes terres, j'ai amélioré ma lance pour lui permettre de pirater plus de technologies. Grâce à mon focus, je peux consulter les informations que je recueille, et je me demande comment les gens peuvent considérer ça comme quelque chose de mal. Je ne dis pas que Sylens a tout à fait raison en disant qu'il n'y a rien de plus important que la connaissance - je suis d'avis que la connaissance, comme la technologie, sont à utiliser avec parcimonie. Ce n'est pas parce qu'on crée quelque chose, qu'on apprend une information, que c'est forcément bon.

Mais dans le cas où je suis dans un nouveau monde et je veux survivre, pirater quelques données ne me fait pas de mal. Pour moi qui n'ai jamais su me fondre dans la masse, je fais encore plus tache ici qu'ailleurs. Mais j'ai suivi les traces de la technologie, et celle devant laquelle je me trouve me rappelle la mienne... sans totalement l'être. Il y a quelque chose d'ancien. Quelque chose d'une force surnaturelle. J'ai passé quelques jours à étudier la technologie, perdue, comme dans un décor inachevé, qui ne correspond pas avec son ère, avant de me décider. Alors que je brandis ma lance qui sert au piratage, j'entends un bruit qui me fait cesser tout mouvement. Mes yeux analysent les alentours, trouvent d'où vient le mouvement. D'un geste, je me munis de mon arc et tire une flèche en direction de l'homme avant de rouler sur le côté, cherchant un meilleur angle d'attaque.

(c) oxymort

@Ikaris

@Aloy

Hell's coming with me

Depuis un an, la vie d'Ikaris se résumait au stricte minnimum. Après tout, c'était suite à sa tentative de suicide qu'il avait atterri dans ce monde, il ne souhaitait plus vivre. Encore moins au milieu des humains qui lui rappelaient constamment ses fautes et surtout, Sersi.
Il s'était isolé du reste de la petite ville, s'étant construit un abri dans les bois qui jonchaient Storybrooke et subvenaient à ses besoins en volant à droite à gauche. Pour s'acheter à manger, il lui faudrait de l'argent et cela voulait dire travailler, il préférait de loin éviter le contact social et vivre en reclus. Ça lui laissait tout le loisir de prendre cette arrivée dans ce monde comme une punition et de se torturer mentalement.

Car Ikaris se sentait coupable. Mais de quoi ? C'était là toute la difficulté de la question. D'un côté, il y avait eu sa mission. Celle pour laquelle, littéralement, il avait été créé, amené à la vie et à vivre, finalement, sur la planète Terre. Cette mission plus importante que la survie d'une espèce et qui demandait même son extinction. Comme bien d'autres avant elle au sein de la galaxie entière...
Et pourtant... Aucun des autres Éternels n'avaient voulu comprendre, ils s'étaient tous retournés contre Arishem, contre lui, avaient tué un Célestial pour préserver un peuple insignifiant et qu'Ikaris ne trouvait même pas digne d'être sauvé.
Il avait tout fait pour protéger la mission, pour empêcher leur petite cause perdue d'aboutir et on l'avait désigné comme un traître pour cela... Mais c'était eux les traîtres ! C'était eux qui avait failli ! C'était eux qui l'avait abandonné, qui mettait en danger l'existence et le système même de leur galaxie toute entière, et pour quoi ?! Pour l'espèce humaine.

Mais de l'autre côté... De l'autre côté, il y avait aussi la douleur d'ikaris. La douleur d'avoir perdu les siens, sa famille... La douleur d'être le traître. La douleur d'avoir tenté de les tuer, d'avoir tué Ajak. Celle du souvenir de cette expression dans les yeux de Sersi...
Et il ne savait plus où il en était, il ne savait plus qui avait eu tort ou raison, si cela avait seulement encore un peu d'importance au final, mais il savait au moins qu'il pouvait se punir en continuant d'y penser. Peut-être était-ce vraiment la mort au final ?

Il en doutait fortement au vu de ce qu'il avait réussi à glaner comme informations lors de ses rares passages en ville. Mais comme dit plus haut, ça n'avait aucune importance.
Il était seul ici, et peu importe où il se trouvait, il ne comptait pas faire semblant de vivre. Pour quoi faire ? Il n'aimait pas les humains, n'avait pas envie de leur ressembler ou de faire semblant d'être l'un d'eux et il préférait largement continuer à ressasser tout ça, tout seul, dans son coin.

La seule chose qui avait réussi à le faire sortir de sa "grotte", c'était d'avoir retrouvé quelques technologies Éternelles dans ce monde, quelques temps plus tôt.
Face à elles, Ikaris s'était demandé s'il était possible que ce soit le signe qu'il n'était peut-être pas si seul que ça dans ce monde, une forme d'espoir avait vu le jour en lui, pour être aussitôt digéré par la culpabilité et la réalité : même s'il n'était pas seul, même si d'autres Éternels se trouvaient ici avec lui, il n'y avait aucune chance qu'il soit accueilli à bras ouverts après ce qu'il avait fait.
Il n'avait pas non plus envie de chercher à les voir.. Mieux valait qu'il reste dans son coin. Il s'était contenté de garder la technologie cachée et en sécurité.

Il semblait que ce ne soit pas suffisant cependant. Puisqu'aujourd'hui, une alarme s'était déclenchée et Ikaris n'avait pas attendu pour se précipiter à l'endroit de la forêt où il avait caché la technologie qui semblait avoir un problème d'intrus.
Bonne idée certainement puisqu'à peine a-t-il le temps d'arriver, qu'Ikaris se fait attaquer par une flèche. L'évitant sans trop grande difficulté, l'Éternel tente de se dissimuler tant bien que mal derrière l'un des arbres, observant les alentours.
Il semblait cependant qu'il n'y avait pas vraiment de meilleures cachettes.

— Bon, écoutes ! Je ne sais pas qui tu es, ou ce que tu veux, mais je ne te laisserais pas mettre la main sur cette technologie alors tu peux déjà remballer ton arc et tes flèches, elles te seront pas utiles très longtemps.

Ça, c'était lui qui essayait d'être diplomatique. Une situation qui n'allait pas durer très longtemps si elle continuait à lui tirer des flèches dessus ou à vouloir faire il ne savait quoi avec les technologies des Éternels.

Teika sur Epicode

hell's coming with me

ft. @Ikaris

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Je ne partage pas le même avis que Sylens. Lui, il est pour la connaissance ultime. Il pense que tout savoir doit être connu, conservé, surtout par lui. Or, je ne pense pas que tout soit bon à connaître, surtout lorsqu'il s'agit de l'Ancien Monde. Je ne suis pas non plus persuadée que les connaissances que nous avons acquises au fil des années soit bonne, mais c'est encore un autre débat. Si Elisabet a choisi d'éradiquer toute vie humaine et animale sur notre terre, c'est pour une bonne raison. Peut-être qu'ils avaient eu des bonnes idées, il y avait certainement des gens très bien comme Elisabet, mais le reste... Le reste était nocif. Détruit. Il ne faut pas toujours tout partager, et aussi, il faut savoir dépasser ses fonctions. Gaia m'a créée pour détruire Hadès. En partant de là, je n'aurais rien dû faire d'autre. Mais pour me soucier du monde et le sauver, j'ai dû avoir d'autres objectifs.

Chaque technologie qui apparait sous mes yeux, je l'étudie, je l'analyse, je la pirate. Jusqu'à présent, je n'ai jamais jugé bon de détruire quelque chose en jugeant que ça serait trop nocif pour les autres, mais je n'exclus pas cette possibilité. Mais il y a cette question qui traine dans mon esprit : de quel droit je priverais les autres de cette source de savoir ? Peut-être que je ressemble plus à Sylens que je ne l'aurais pensé. Cette pensée me répugne un peu bien que je ne puisse pas nier l'aide qu'il m'a apportée. Mais en attendant d'arriver au moment où je serai une élitiste qui ne pense qu'à sa gueule, je vais découvrir ce monde, donner un coup de main quand je le peux et... Oui, affronter quelques personnes. J'ai une petite grimace quand j'entends le discours qui se veut dissuasif, mais Rost a toujours dit que j'étais particulièrement contre les règles. Dans le fond, la vie de paria me convenait parfaitement.

-Le dernier qui m'a servi ce discours, je lui ai fait redevenir sa nature profonde : un virus. Je suis pas impressionnée. Et, jusqu'à preuve du contraire, j'ai le droit de vérifier si cette technologie est dangereuse pour le reste de l'humanité ou pas, je réplique sans cacher mon mépris.

Je cherche dans mon carquois après ce qu'il me faut : de quoi faire du feu pour une flèche enflammée, un explosif et une bombe fumigène. Bien. Je prépare le feu et l'explosif que je manie avec précaution avant de me mettre en action. Je lance d'abord le fumigène puis je lance l'explosif et tire dessus vers le dernier endroit où j'ai entendu parler l'inconnu. Je n'en n'attends pas plus pour tenter une seconde fois de pirater la technologie grâce à ma lance. Je la vois qui s'agite, un peu comme quand je piratais les machines dans mon monde. Elle s'illumine différemment - il y a quelque chose. De la technologie, oui, mais... Je reçois les informations sur mon focus. Célestes. Eternels. Mission.

(c) oxymort

Sam 10 Sep 2022 - 11:41

@Ikaris

@Aloy

Hell's coming with me

La dernière chose à laquelle s'était attendu Ikaris, c'était bien de devoir affronter quelqu'un aujourd'hui. Depuis près d'un an, tout ce qu'il avait fait ici se résumer à se punir en ressassant en boucle ses pensées, ses trahisons et ses déceptions.
Il n'était peut-être pas présomptueux d'avancer qu'il pouvait peut-être être un peu rouillé.
Mais quoi qu'il en soit, il ne laisserait personne mettre la main sur les technologies qui appartenaient aux Éternels. Cela importait peu qu'ils ne soient pas dans les parages et qu'il soit seul ici, qu'il ne sache même pas si l'on pouvait encore dire que le groupe des Éternels existait encore ou qu'il ne sache pas s'il pouvait encore se considérer comme un Éternel ou comme similaire à ceux qui avaient si longtemps été sa famille. Ces technologies ne pouvaient pas tomber entre d'autres mains que les leurs, et surtout pas entre des mains dont il ne connaissait rien.
De plus, Ikaris ne pouvait pas mentir, il refusait qu'un humain puisse y mettre la main dessus. Ils pouvaient avoir un comportement si néfaste parfois, qui sait à quels fins ils s'en serviraient !

Ce discours était censé être persuasif mais Ikaris se heurte à une forte insolence et à un entêtement frisant l'irrespect. Il a à peine le temps de se dire qu'il n'allait pas retenir ses coups puisque c'était comme ça qu'un fumigène lui ait balancé à la figure.
L'Éternel jure mais décolle de terre pour voler le plus haut possible, loin de la fumée nocive. Choix judicieux sans doute car il manque de peu un explosif.
Donc, cette personne n'est pas à prendre à la légère. Une telle stimulation aurait pu plaire à Ikaris dans un autre contexte mais actuellement, cette attaque ne fait que l'irriter un peu plus.

Son agacement arrive d'ailleurs à son summum comme il arrive de nouveau au sol et qu'il voit la femme en train de pirater la technologie. Sans réfléchir plus, l'Éternel fonce sur elle et la fait tomber au sol, la maintenant finalement à terre en utilisant ses jambes comme moyen de pression.
C'est un regard courroucé et noir qu'il lui lance.

—Jusqu'à preuve du contraire, cette technologie ne t'appartiens pas et tu n'as rien à faire ici. Elle est en repos et personne ne mettra la main dessus. Alors tu vas gentiment remballer tes explosifs et ta curiosité et repartir d'où tu viens.

En l'observant, Ikaris remarque qu'elle a tout de même une drôle de dégaine. Elle ne ressemble en rien aux humains qui ont adapté un style bien plus moderne à Storybrooke.
Puisqu'il s'est isolé tout de suite après son arrivée et qu'il n'a jamais cherché à comprendre ce qu'était ce lieu ou pourquoi il se trouvait ici, il y avait certaines choses qui échappaient à Ikaris.
À la voir ainsi, elle avait plus l'air d'une guerrière viking qu'à une humaine de l'air moderne. Et il savait de quoi il parlait. Toutes les civilisations et les phases de l'humanité, il en avait été témoin.
Alors, après un soupire, Ikaris se résigna et d'un ton résolu et exaspéré, il finit par lui demander des informations sur son identité. Qui sait, ça pouvait toujours servir.

— Je peux savoir qui tu es au juste ? T'as pas l'air d'une hackeuse ordinaire.

Teika sur Epicode

Mar 20 Sep 2022 - 21:49

hell's coming with me

ft. @Ikaris

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Eh merde, il peut voler. Je soupire en constatant ça, suivi d'un râle de douleur quand il finit par m'étaler au sol et appuyer sur ses jambes pour me maintenir coincée. Je reste concentré sur lui, loin de me montrer impressionnée. On a déjà tenté de me tuer plus d'une fois et si je crains la mort, comme toute personne sensée, je ne crains pas de la rencontrer. La plus grande incertitude, c'est ce qu'il y a après. Dépendamment des différentes tribus, ils ont chacun leur propre vision de ce qui se trouve après, mais moi... Moi, je suis une paria. Je n'ai grandi dans aucune tribu, avec aucune valeur en particulier, même si techniquement je fais maintenant partie des Noras. Enfin, pour ce que ça vaut dans ce nouveau monde et mon appartenance aux Noras c'était un peu par dépit, parce qu'il me fallait bien ça pour partir à la quête de qui je suis.

Mais là je dois dire que je suis dans une sale position. J'ai toujours mon arc dans ma main. Je pourrais le frapper mais il faudrait que ça soit rapide, qu'il ne se rende pas compte du coup que je vais lui porter. Or, s'il sait voler, je ne sais pas de quoi il est capable d'autre et s'il me brise la main, je vais être fortement handicapée.

-Jamais, je crache en le regardant avec détermination. Cette technologie parle d'une mission avec des forces inconnues. Alors, crois-moi, je vais pas lâcher l'affaire, je finis par dire.

Je n'ai pas pu récupérer assez d'informations puisque je n'ai pas complété le piratage mais c'est suffisant pour que je suspecte une activité louche, quelque chose qu'il vaudrait mieux éviter pour le bien de tous. Je regarde où est ma lance de piratage ; expulsée. Garder mon arc et ma lance ce n'était pas possible, et l'emprise sur mon arc est quand même plus aisée. Je regarde ce qu'il y a autour de moi pour m'aider mais à part un mouvement rapide... Attends. C'est que maintenant, il me questionne ? Je ne peux pas m'empêcher de rire jaune.

-Mais quel culot ! C'est pas très amical comme situation pour me demander comment je m'appelle ! je grommelle en remerciant mon armure de me protéger de sa force. Une armure faite en morceaux de métal que j'ai retiré de différentes machines.

(c) oxymort