Dazai Osamu → Now I have neither happiness nor unhappiness.

le plus important chez Osamu, c'est sa moralité : il n'en a aucune. Bien, mal, qu'importe à ses yeux, il est un être à la neutralité pure, travaillant d'abord pour le Mal par dépit ■ il sait conduire, oui, mais il conduit très mal. Évitez de monter dans une voiture avec lui, ça vaut mieux ■ il est surnommé le maniaque du suicide, à cause de sa tendance à vouloir se donner la Mort et possédant même un guide explicatif et ses coéquipiers en sont même blasé. Pourquoi fait-il ça ? Car il ressent un vide en lui et qu'il ne trouve pas de réelle raison à la vie ■ son temps libre, il le passe à ne rien faire - quand il n'essaie pas de mettre fin à ses jours - et il aime chercher de nouvelles façons pour ennuyer Chūya ■ son casier judiciaire était plutôt rempli dans son monde, il comportait tous les crimes commis par Osamu : 138 conspirations de meurtre, 312 extorsions et 625 cas de fraudes et autres crimes ■ il pense n'avoir aucune faiblesse ■ il dort très mal la nuit et peut s'endormir la journée, lorsqu'il se retrouve à ne rien faire, du fait de son manque de sommeil ■ il déteste les chiens ■ plus jeune, il jouait souvent aux jeux-vidéos, ça lui arrive encore par moment de passer le temps ainsi ou en écoutant de la musique ■ son corps entier - sauf ses mains, visage et pieds - sont recouverts de bandages, cachant les traces des divers suicides mais aussi lui permettant de "contenir" son pouvoir.

Qui est Osamu Dazai ? Personne ne le sait. Personne ne le comprend assez. Odasaku a compris ce vide en lui, cette solitude qu'il n'arrive pas à combler. Chūya est le seul arrivant à prédire et comprendre ses réelles motivations... Mais sinon... Lui-même a du mal à saisir les fondements de son être, de ce vide au fond de sa poitrine que rien ne comble : ni les bonnes actions, ni les mauvaises. En tout cas, ce qu'il vous montre, n'est pas la réalité. Il n'est pas un homme heureux. Il n'est pas non plus malheureux. Il ne ressent simplement pas grand-chose, perdu dans une immensité sombre où il ne trouve ni joie, ni peine.

L'empathie est un mot inconnu à son vocabulaire. Il n'a aucun remord, n'a pas peur de voir ses propres alliés - ceux qui le disent "ami" pourtant - comme des pièces sur un échiquier. Il n'hésite donc pas, n'a pas peur de réfléchir aux plans les plus efficaces, qu'importe les risques potentiels - bien qu'en son for intérieur, il est sûr et certain de gagner -. Arrogant, sarcastique, dramatique... Aux premiers abords un homme un peu foufou, plus profondément un homme assez dérangé pour utiliser tous les moyens pour gagner. Ni un méchant, ni un gentil. Seulement un homme qui cherche à combler ce vide en lui, à comprendre ce pourquoi il doit vivre, quel est le sens de tout ceci...

D'apparence désinvolte, flemmard et charmeur, on ne s'attend pas à ce génie caché bien profondément. Un être de pur sadisme et de violence. Appelé par les chefs des sections de tortures lorsqu'un sujet est trop récalcitrant... Jamais personne n'a pu lui résister, lui et à sa cruauté... Ce qu'il fait, il ne le fait pas sans raison, se laissant capturer plus d'une fois, se laissant même blesser... Des sourires, il en montre. Mais ils sont faux. Rares sont les occasions où il sourit de façon honnête. Qui sait, un jour ?

*I thought I saw the devil, this morning
Looking in the mirror, drop of rum on my tongue*

Certaines histoires commencent par un pur hasard. Une rencontre. Une personne. Ougai Mori fut cet homme pour l'adolescent suicidaire qu'était Osamu. Un médecin des plus banals, en apparence, avec une infirmière bien trop jeune que pour l'être... Un homme à l'apparence si différente de l'homme qu'il est réellement. Il le soignait, l'emmenait pour être le témoin de la mort de l'ancien boss de la Mafia Portuaire. Devenant le porteur de ce secret : Ougai Mori avait assassiné son prédécesseur et avait fait croire à une mort naturelle.

Le jeune ne voyait aucun bénéfice à la vie, il n'y voyait aucune raison. Il devenait la pupille de ce trentenaire, ce dernier voyant en Osamu un bras-droit de valeur... Jusqu'à se rendre compte que, profondément, au fin fond du coeur de l'adolescent, les ténèbres étaient bien plus profondes, ancrées au centre même de son être... Et que son esprit, lui-même, était plus vif que celui de l'aîné. Un atout des plus avantageux... Mais aussi la plus grande menace pour le nouveau boss.

Puis ce fut ce partenariat. Quelque peu étrange, avec un jeune roux de son âge, Chuuya Nakahara. Forcé de travailler ensemble par le boss, ils ont coopéré sur cette première affaire : Arahabaki. Un Dieu destructeur fortement lié à Chuuya, ce roux dont Osamu ne supportait que très peu la présence. En fait, leur temps était plutôt partagé entre pics sous-entendues ou bien réelles pour Osamu, insultes pour Chuuya. Ils ont fini par réussir à s'entendre... Professionnellement parlant. D'un point de vue personnel, même la mission accomplie, ils restaient aussi agressifs l'un envers l'autre que deux chiens un peu trop territoriaux.

Les Double Black - Soukoku -, voilà comment ils furent appelés. Osamu fut un élément précieux lorsque Verlaine décida de récupérer Chuuya, le torturant et tuant ses proches. Le mafieux portant son partenaire - haï - pour qu'il puisse dire au revoir à ses seuls amis... Où des liens se créèrent, se solidifièrent, où Chuuya apprenait vérité sur vérité et où l'autre se contentait d'improviser : permettre à Chuuya de garder un moyen de savoir s'il était humain ou non ou le laisser choisir de le briser, pour tuer Verlaine... Une mission réussie avec efficacité, le roux finissant, après sa vraie première utilisation de Corruption, complètement vidé dans les bras de son cadet. Une mission réussie, encore.

Deux jeunes exécutives au service de la Mafia - Osamu étant le plus jeune, bien que cela lui fasse peu d'effet -, deux menaces - l'un de par sa puissance, l'autre de par son intelligence -. Osamu s'installait correctement dans son rôle, responsable de près de la moitié des gains en une année... Oui, Mori avait bien saisi la couleur du sang de Osamu : noir, bien plus noir que celui de n'importe quel autre membre.

Il était celui qu'on appelait lorsque l'unité spéciale de Kouyou n'arrivait pas à obtenir les informations d'otages... Il était aussi la clé du pouvoir de Chuuya : sans lui, la Corruption ne pouvait être activée sans perdre le roux en même temps - comme ce fut le cas, cette nuit où ils découvrirent les hommes morts, suite au pouvoir de Shibusawa, où le pouvoir fut activé sans réellement être voulu et que, par chance, Osamu n'était pas loin -.

*Yeah, I'll be good, I'll be good
For all of the times that I never could*

Si, normalement, peu après, il aurait dû vivre certains événements le traînant de "force" vers le Bien, ici, au début du conflit contre Mimic, le fragment de miroir apparut sous ses yeux. Un fragment qu'il attrapa, poussé par sa curiosité, par son génie à la soif de connaissance...

*Late night devil, put your hands on me
And never, never, never ever let go*

- "No Longer Human" - [La Déchéance D'un Homme/Ningen Shikaku] ; filaments bleus apparaissant par moment ou simple aura dans ces mêmes tons, un pouvoir qui ne fait pas de lui une réelle menace. Il n'est pas un attaquant, pas un défensif... Il est l'homme qui, d'un simple toucher, peut annuler tout autre pouvoir. Seulement les pouvoirs. Une "mutation" comme celle de Lovecraft ne peut être neutralisée par sa propre capacité. Les autres ? N'entrez pas dans le périmètre autour d'Osamu. D'une façon ou d'une autre, il trouvera le moyen de vous toucher pour vous déposséder, un instant, de votre particularité.

- Génie : sa plus grande force. Esprit logique, réfléchi. La vie est un jeu à ses yeux, un plateau d'échec où les noirs et les blancs sont en conflit, où ses partenaires ne sont que des rôles sur cet échiquier. Deux, trois, quatre... Coups d'avance sur ses ennemis. Capable d'inventer, seconde par seconde, un code avec Dostoïevski, les deux esprits similaires. De jouer, ensemble, au jeu de la guerre en étant enfermés. Pour cela, il est respecté. Il est craint. Une logique propre à lui-même, à l'analyse et à la stratégie des plus détaillées, des plus fines. Un génie que peu comprennent.

- Autres : maîtrise des armes à feu ; combat au corps-à-corps, bien que sa condition physique soit dans la moyenne ; agile et souple - ce n'est pas tout le monde qui peut faire des acrobaties ou qui se bloque dans un tonneau en métal - ; résistance à la douleur - même s'il déteste souffrir et qu'il reste humain malgré tout - ; aucune peur de la mort ; crochetage.